16 décembre 2006

Prix Goncourt


Non, pas vraiment le prix Goncourt.
Pas celui de cette année, ni même celui de l'année dernière mais le livre qui aurait pu obtenir le prix. Les critiques etaient dures mais dithyrambiques. Je voulais me faire une idée par moi-même, un an plus tard.

J'ai eu d'abord honte des jurés du prix, alors ces vieux barbons ne savent plus lire, c'est bien vrai ce qu'on raconte sur les prix littéraires, rien que du copinage, et des guerres d'éditeurs. Quelle honte d'avoir monté Houellebecq jusque dans les deux finalistes du prix Goncourt.

Ou est le style littéraire? ou est l'interêt du roman? mal écrit, agressif, ennuyeux, désolant.

Les jurés se sont repris au dernier moment en octroyant le prix à Francois Weyergans, (c'est le prochain bouquin que j'emprunterai à la bibliothèque, pas avant avril, maintenant)

Puis l'interêt est monté, petit à petit, le style ne s'est pas amélioré pour autant, mais on arrive à l'oublier, et j'ai enfin aimé ce roman desespérant au dernier chapître, Daniel 25 nous éclaire sur ses conditions de vie de néo humain. Il cite le Bouddha. L'établissemant de l'attention, ce sont des exercices de méditation.

Alors dans 2000 ans nous aurions enfin atteint l'éveil, enfin libéré, et ne s'attachant à rien dans le monde et vivant dans un état de méditation permanente.

Mais fidèle a lui-même Houellebecq nous fait comprendre que c'est un état tellement triste et morne que Daniel 25 le quitte pour essayer de "vivre".

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