Penang, Batu Ferringhi

Le mont Kedah dans les brumes du petit matin

Penang, 1er jour Ceci est un essai: Je ne suis pas sure de moi, j’ecris d’abord mon texte directement sur la clef USB. Puis je vais au cyber café du coin pour transferer mon texte sur le blog. Je me demande si ca va marcher. Et voila que ca recommence: a peine arrives hier après midi que nous partons faire la fete chez Jean-Claude et Yok Len, et les amis, Christian Martine, Pierre, de nous demander de rester plus longtemps en Malaisie, -“Qu’est ce que vous foutez en France? La bas tout est cher, ils sont completement fous avec leur stupide campagne electorale, il fait froid, ici, il fait beau, le soleil, la mer, la fete tout le temps, les seules preoccupations, (tres grosses preoccupations), c’est le fontionnement de l’Alliance Francaise, le nouveau directeur, le nouveau president… Vos petis enfants habitent Kuala Lumpur, c’est que du bon ici, le golf pour Mr Garden tous les jours s’il le veut, et puis vous rentrez trois mois en France tous les etes, comme nous! Allez, faites un effort, demandez votre visa Malaysia my second home.” Ca oui, c’est prevu, on va le demander ce fameux visa qui nous donne plein d’avantages, en particulier d’habiter en Malaisie sans un visa de trois mois comme nous avons maintenant. Et nous de nous demander alors qu’est ce qu’on fait? On reste? Et la famille en France, et nos parents? Et Helene et Alex a Londres? Et notre maison qu’on aime tant (et que nos enfants veulent garder)? Et notre jardin? Et l’ile d’Oleron? Et La Bastide? C’est beau ici, oui, il y a quelques petits inconvenients, il faut prendre sa voiture tout le temps, il y a une circulation dingue, heuh, et quoi d’autres? Je ne sais pas, on va prendre notre temps, reflechir encore deux ou trois ans, on verra plus tard. Au programe maintenant, aller au cyber café voir si ca marche, acheter un carte telephonique pour la France, et marcher sur la plage de Batu Ferringhi jusqu’au Rasa Sayang et retour, c’est deux heures de marche, la mer est bleue, superbe, malheureusement il y a des meduses, il vaut mieux ne pas s’y baigner, je vais bronzer un peu en chemin, la plage n’est pas tres pratique, le sable est mou, et completement defonce par les sabots des chevaux qui sont la pour les promenades des touristes, c’est interdit normalement, mais il y a beaucoup de laisser-aller. Et puis piscine et lecture sous mon cocotier prefere.

Le parc national de Teluk Bahang, vu de la plage de Batu Ferringhi