Je vais chercher mes petits fils a l'ecole, l'orage gronde au loin, il commence a pleuvoir alors que je suis en route, je ne m'inquiete pas, je suis equipee, j'ai assez de parapluies dans la voiture.
A l'ecole, bien sur, a cause de la pluie qui tombe de plus en plus fort, tout le monde veut se garer au plus pres de la porte, c'est peine perdue, meme quand il fait beau, il n'y a jmais assez de place pour tout le monde, alors tout le monde se gare n'importe comment. J'ai vite appris ma lecon, et je vais me garer en troisieme file donc au milieu de la route, en face de l'ecole de medecine, oui parceque l'ecole primaire jouxte l'ecole de medecine, ca peut toujours donner des idees aux petits pour leur avenir.
Pendant ce temps, l'orage se dechaine, les eclairs jouent au feu d'artifice autour de nous, il tombe des trombes d'eau, il fait un boucan epouvantable, un orage tropical est toujours impressionnat a voir, et aujourd'hui le ciel nous en offre un majestueux.
Un parapluie au dessus de la tete, et deux sous le bras, je recupere d'abord le petit, je ne suis pas venue a l'ecoile depuis six mois, ses camarades de classe pas habitues a me voir me demande si je suis sa mere, et ne comprennent pas tres bien que je suis la maman du papa de leur petit copain, (ha ha j'ai l'air jeune, c'est toujours ca de gagne).
Il arrive avec trois sacs, son sac de cantine, un sac pour le cerf volant, il a gagne le concours de cerf volant ce matin, oui, on est en Asie et on fait cerf volant en classe, plus son sac d'ecole dans lequel il bourre regulierement tout son casier, le gamin doit peser 20 kilogs et le sac aussi.
Arrive le plus grand, son sac de cantine, plus sa valise a roulette.
Le tout sous la pluie battante, les eclairs, le vent, le tonnerre, des enfants partout, du bruit, des sacs au milieu du chemin, des flaques grandes comme des marres, des gens, les chauffeurs, les bonnes qui ne se bougent pas (chauffeurs et bonnes viennent chercher les enfants a l'ecole, la grand mere blanche et blonde fait figure d'originale).
Il pleut toujours, ca ne se calme pas, le petit prend le petit parapluie, le grand le grand parapluie, qui est vraiment immense, c'est le parapluie de golf du grand pere, et moi le moyen qui s'ouvre et se ferme facilement.
Nous voila partis dans la boue, charges comme des baudets, zigzaguant entre les les sacs laisses a l'abandon, les marres d'eau, les voitures qui sortent de l'ecole de medecine, les cars scolaires du primaire, pour atteindre la voiture qui se trouve maintenant seule au milieu de la route.
Ils rentrent dans la voiture et je mets tout le bazar dans le coffre, sauf le grand parapluie qui refuse de se fermer.
Alors je le laisse la, grand ouvert, sous la flotte, sur la pelouse de l'universite.
1 commentaire:
Pas de chance, cet orage aurait pu attendre que les enfants soient sortis...
ici c'est pour cet après-midi ou ce soir qu'ils sont attendus -les orages- pour les enfants c'est la grève...
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